Abitibi-Témiscamingue


La découverte

Commençons l'histoire au tout début : Adam et Ève se promenaient tout nus dans un jardin. Mais bien sûr on ne trouve pas ce jardin en Abitibi-Témiscamingue car il fait trop froid pour se promener tout nu, surtout en hiver, mais c'est beau quand même l'Abitibi et le Témiscamingue (Témis pour les intimes).

Si on lit sur l'histoire de notre belle région on ne trouve rien à s'émerveiller. Il n'y a pas de beaux châteaux comme en Europe, ni de trésors archéologiques, de pyramides, de jardins suspendus. Il n'y a pas non plus de Mont Olympe habité par les dieux, ni de guerre de Troie ou d'invasions barbares... Oh là, attention hein ! Il y a quand même eu une invasion. Fut-elle barbare ? Demandez-le aux autochtones. Eh oui, les "blancs" ont envahi les amériques ! Et puis après, dira-t-on, les "peaux rouges" ne faisaient rien avec leur grand continent bondé de ressources naturelles. Ils se contentaient de chasser et pêcher, de se baigner dans les eaux non polluées des innombrables lacs, d'enseigner à leur progéniture le respect de la nature, des esprits des arbres et des rochers. Hein! les esprits des arbres et des rochers ! Voyons, voyons, c'est quoi ces histoires de fous ? C'est pas comme ça que ça marche. Il faut exploiter la nature, en extraire le jus, prendre tout ce qu'on peut. Ainsi on devient riche! Et quand il ne reste plus rien à exploiter, on va foutre le bordel ailleurs. Vive la mentalité de l'Occident !

Aujourd'hui, au XXIème siècle, on parle des pays en termes de richesses, de produit intérieur brut (PIB). Qui s'intéresse aux habitants? Je suggère même qu'on élimine le mot habitant pour le remplacer par consommateur. Ëtes-vous un consommateur du Québec? Pensez-y, à quoi servent des habitants aux multinationales s'ils ne consomment pas? Tout ça pour dire que l'argent mène le monde et que pour comprendre l'Histoire il faut penser "fric".

Le Canada fut donc découvert en 1534 par Jacques Cartier. Mais le Canada existait-il avant sa découverte ? Bonne question. La réponse étonnante dans le prochain article de cette série.



Avertissement: le contenu de cet article n'engage que son auteur, moi-même.



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Commentaires des visiteurs

2020-03-19 17:17:35
Nul besoin de châteaux et de découvertes archéologiques pour apprécier la richesse d'une région.
Intéressant ce premier chapitre... je passe au suivant.

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2020-04-26 10:26:00
Hello, debut très interessant ou plutot prometteur. Je ne demande qu à en apprendre plus.
Merci pour cette entree en matiere qui met l eau à la bouche.

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2021-03-07 03:48:47
ici poussée par la curiosité je suis venue ici je ne le regrette pas, super recit avec un brin d humour , merci de ce partage
wilma

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2021-12-17 10:26:00
'' Je débute tout juste la Lecture du Site Web et voilà que je '' tombe '' sur cette phrase ! '' Ils se contentaient de chasser et pêcher, de se baigner dans les eaux non polluées des innombrables lacs, d'enseigner à leur progéniture le respect de la nature, des esprits des arbres et des rochers. Hein! les esprits des arbres et des rochers ! ''
Je tiens à faire un commentaire à cet effet.
Alors que je rencontre le Père Alain, Directeur du Pensionnat sur l'Île de Fort Georges, tout près de la Baie James, ce dernier me conte ce qui se passe sur cette Île où il vit depuis 30 ans. Alors que la Projet de la Baie James vient d'être annoncé, plusieurs journalistes se sont précipités vers le Nord pour voir comment vivait les autochtones, Certains d'entre eux ont été rencontré le Chef du village, José Sam Atkingson à cet époque et ont passé aussi voir le Père Alain à la Mission. Ce dernier me disait qu'il répondait aux journalistes qui voulait faire un reportage sur ces gens qui vivaient en harmonie avec la Nature, de façon très directe !

Il leur disait de peut-être tempérer leurs commentaires sur les '' indiens '' qui vivaient en Harmonie avec la nature ! Il demandait de bien regarder l'île de Fort Georges, et de constater qu'il ne reste plus aucun arbre sur l'île...et que les rares arbres qui demeurent sont des arbres pour lesquels il a défendu chacun d'eux contre la hache des '' indiens '', car ils sont tous à proximité des bâtiments de la Mission ! De plus, alors qu'on se berçait dans les vieilles chaises du Presbytère, il me disait que c'est parce que les '' indiens '' n'étaient pas très nombreux dans la région de la Baie James que les animaux n'étaient pas en perdition, parce que lorsque les chasseurs se rendaient dans un secteur, ils tuaient tous les animaux qu'ils pouvaient rencontrer, puis ils se déplaçaient vers un autre territoire et recommençaient la tuerie autant des orignaux, des animaux à fourrures et même de tous les oiseaux. Donc s'il y avait eu de nombreux chasseurs de la sorte, c'est certain que la faune aurait été presque dilapidé. Heureusement le territoire ainsi dégarnis se reconstituait avec les années car les chasseurs se déplaçaient ainsi de territoire en territoire. Ainsi cette manière de chasser va tout à l'encontre du vivre en harmonie avec la nature. Le père Alain ajoutait même que les résidents de l'île chassaient tous les oiseaux migrateurs qui passaient dans le voisinage de l'île et ce, autant lorsque que les oiseaux montaient dans le Nord pour se reproduire ( ce qui est interdit pour tous les québécois ) que lorsqu'ils retournaient dans le Sud pour se sauver des rigueurs de l'hivers. Et pour compléter, personnellement j'ai vu de nombreuses familles indiennes vivre en bordure des routes se rendant au Camp de la Baie James, comme LG2, LG3, LG4, et d'autres, alors que les arbres étaient couper, les animaux du coin abattus pour en survivre et en faire le trafic, puis l'emplacement étaient abandonner pleins de détritus de toutes sortes !!! Alors cette phrase des Autoctones vivant en harmonie dans la Nature ne se démontre malheureusement pas dans les Faits ???

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2021-12-19 14:25:46
Oui je te crois. Quand les media partent sur une rengaine il n'y a rien pour les arrêter. Tout est blanc ou noir. Il n'y a pas de gris. Et le gris c'est justement que les indiens ne sont pas plus respectueux de la nature que nous le sommes. Certains le sont, d'autres pas. Comme nous! Mais dans les circonstances et puisque les indiens sont les victimes de la colonisation il ne faut pas leur chercher de défauts. Ça se passe un peu comme au tribunal, les avocats tentent de présenter leur client comme un ange et l'accusé comme un bourreau. Dans la situation actuelle les Blancs sont les accusés et les Indiens les victimes.
Roland

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